Patrice Ferlet
Patrice Ferlet
Créateur de ce blog.
Publié le juil. 20, 2011 Temps de lecture: 6 min

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reflexion du net et des humains qui le dirrigent

Cela fait longtemps que nous parlons des réseaux sociaux, tout a commencé avec de simples newsgroup, des liste d’amis dans nos boites mails et finalement aujourd’hui nous utilisons ni plus ni moins que des dérivations de ces concepts. FaceBook, Twitter, et aujourd’hui Google+, ce ne sont finalement que des extensions à des simple concepts de création de groupes.

Je me suis posé des centaines de questions sur ces projets, notamment depuis les évènements judiciaires portant sur nos données privées. Et à force de suivre les nouvelles, de lire les commentaires ou encore de voir quelles impacts sont provoqués par ces sites… je me demande si nous ne nous trompons pas dans nos jugements.

Oui, vous me voyez venir, me voilà avocat du diable. Mais je pense avec conviction que l’erreur judiciaire est bien là. Je vais vous expliquer ma pensée et peut-être me suivrez vous dans cette optique. Ou alors, peut-être que je conforterai votre opinion. Dans tous les cas, le but n’est pas d’offencer ou de prendre les utilisateurs et détracteurs pour des idiots mais de donner un point de vue contraire, et bien réfléchis aussi, d’un regard qui se porte de l’autre coté de la barrière.

Parlons donc de l’incrimination très poussé de certains “géants” de ces systèmes, j’ai nommé: Marl Zuckerberg, jeune fondateur à la tête de Facebook. Facebook, vous le savez certainement, est un site qui permet à des personnes de constituer un réseau d’amis et de propager des inforamtions plus ou moins pertinantes à l’ensemble de son réseau. Photos, nouvelles, jeux, questions, sondage, ou simple remarques… tout est simple et possible. Ce site permet de tchater, faire de la visio conférence, avoir une boite mail, des groupes sur certains sujets… Finalement, il n’y a rien de mal à utiliser Facebook.

Pourquoi est-il dans le colimateur des détracteurs ? parce que la question des règles de vie de privée est baffouée sur certain points. Or voilà… l’utilisateur est (doit être) conscient du fait qu’il s’expose au monde. Soyons plus précis, si je décide de mettre des affiches dans la rue expliquant que je suis telle personne et que j’ai telle opinion, je suis conscient que les gens vont savoir des choses sur moi. Si je fais cela, je sais pertinament que certain vont mal comprendre, ou peuvent utiliser mon affiche pour se moquer de moi. Donc, comme pour ce blog ou je place pas mal de mes opinions, je sais que je suis soumis au regard des autres et à leur critiques.

C’est donc pour cela que je fais attention, je ne met pas n’importe quoi sur mon blog. Tout comme Google+, twitter ou Facebook.

Alors pourquoi s’attaquer à M.Zuckerberg ? Parce que ce jeune homme est le fondateur. Il aura beau faire ce qu’il peut, toute critique du site, toute utilisation détournée, toute profit que cela engendre est et sera dû à cet homme.

Mettez vous à sa place une minute. Vous avez créé un site qui permet à l’humain de communiquer sans trop de contrainte, puis en quelques années la vanité et la méchanceté de certain détruise le concept sympa pour le rendre néfaste. Et on vous dit “ton site est minable, tu vois un peu ce qu’on peut faire avec ? t’as vu comme notre vie peut être pollué ?”… Est-ce vraiment de la faute de Zuckerberg ? non, clairement non…

M.Zuckerberg est devenu un homme d’affaire, posé sur le grill, il est certes devenu très riche, il n’en reste pas moins humain et doit se défendre contre l’image que nous, les utilisateurs, pouvons transposer de ce que nous faisons du système Facebook.

Google+ est arrivé, et encore une fois c’est M.Zuckerberg qui est pris pour cible pour continuer à attaquer les dérives de Facebook, puisque Google+ est un peu moins “ouvert” à l’utilisation de données personelles par les utilisateurs.

Là où Google fait fort, c’est qu’ils ont éliminé depuis des lustres les cibles potentiels… Je vais être plus précis: -je vous dis “Apple” vous me répondez : Steve Jobs -je vous dis “Microsoft” vous me répondez : Bill Gates (pourtant à la retraite) ou Steve Ballmer pour les plus avertis -je vous dis “Facebook” et vous me répondez: Mark Zuckerberg

Mais les deux systèmes les moins critiqués sont Twitter et Google+… et là personne ne me donne de nom, ou du moins, très peu de gens connaissent les noms des dirrigeant, fondateurs… Pourtant, Larry Page ou Dick Costolo sont bien là, à prendre des décisions pour des gros systèmes qui engendrent beaucoup d’argent.

En fait, je me rend compte que nous sommes simplement en manque de cibles humaines. Tout ce que nous critiquons est pourtant bien une conséquence de l’utilisation des systèmes utilisés, et non pas des fondateurs.

Sitôt qu’un système commence à engendrer beaucoup d’argent et rameute beaucoup d’utilisateurs, il devient alors un système dangereux, imprécis, mal vu par la communauté intellectuelle qui connait très bien les risques encourus… mais ces risques sont exploités par ceux qui les connaissent.

Pour ma part, je me range du coté du pragmatisme désormais. Bien que je n’aime pas Facebook pour des raisons de fonctionnement, je me suis décidé à ranger un peu le sarcasme contre ce genre de système car j’estime que l’homme qui est derrière tout ça n’est pas forcément la cause de tout. Avant tout, celui qui peut fracturer un principe de site communautaire et social reste l’utilisateur lui même.

Mais j’ai tout de même une idée qui trotte dans mon esprit depuis bien longtemps. Je conçois parfaitement que tout à chacun imagine avoir le meilleur système de site social en son pouvoir, mais à l’arrivé on fait tous pareil: on envoit des photo et des news à nos amis.

Le principe est le même pour tout les sites, alors si vraiment tout cela fonctionne de la même manière, du moins en terme de propagation, pourquoi ne pas avoir une spécification commune et l’utiliser là où bon nous semble ? Que j’envois la nouvelles “Je mange un paquet de gateau” sur Twitter, Facebook ou Google+ je le fais de la même manière…

Oui, il existe des “hub” qui permettent de faire cela, mais cela reste marginal ou déporté… Je parle d’un vrai système basé sur OpenID et un format global… car finalement, le net se base sur des normes… pourquoi ne pas en avoir une pour ce qui est aujourd’hui l’un des vecteurs majeur de l’utilisation du net ?

Et pour finir, oui: finalement je comprend bien les problématique de tous les acteurs du grand monde comme le sont Ballmer ou S.Jobs… il est difficile pour eux pour changer de politique quand celle ci est imposé par des années de travail… Je ne vois pas Microsoft développer en libre Windows après 30 ans de travail fermé, ou Apple changer sa politique de matériel et de fermeture de code après tant de travail sur leur système sur ce modèle.

Je ne me bats que contre une seule chose: la libre concurrence. L’affaire qui a opposé Google et Intel contre le consortium Apple, Microsoft, EMC, Ericsson, RIM et Sony me déçoit fortement. Le ponion emprisonne l’utilisateur et la libre concurrence. Des marchés peuvent se perdre non pas parce que la technologie est mauvaise, mais parce qu’elle dérange ceux qui ont une techno moins fiable mais qui a bien plus d’argent.

Bref, entre l’humain et sa politique, j’ai décidé de bien posé la démarquation.

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